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Le bon démarrage des enceintes connectées
RÉDIGÉ PAR : OLIVIER MALCURAT | SOURCE : LA LETTRE PRO | DATE : 2 JANVIER 2020

À l’échelle mondiale, le marché des enceintes intelligentes et de l’assistance vocale est en pleine expansion. En France, les Alexa, Google Home et autres SIRI ont été lancés tambour battant en 2017 et 2018. Depuis, la technologie s’enrichit mais l’usage reste malgré tout très limité : Alexa a beau proposer 60 000 skills, beaucoup ne permettent rien de plus que l’application smartphone… et parfois même moins. La radio et le podcast, en revanche, ont le vent en poupe.


"En un an, de nouveaux fabricants sont arrivés sur le marché, mais l’usage n’a pas beaucoup changé", constate Olivier Sauvage, directeur associé de Wexperience. En août 2018, l’agence d’ergonomie digitale réalisait un test utilisateur pour comprendre ce que font les gens avec les enceintes intelligentes. Cette étude, réalisée sur un panel de 14 personnes de 22 à 40 ans, démontrait que la technologie était encore très immature. Malgré tout, la radio et le podcast faisaient partie des rares usages à tirer leur épingle du jeu. Il est, en effet, très simple de commander le lancement du dernier flash de "Radio Untel", la mise en route de sa playlist musicale ou l’écoute du dernier épisode de son podcast favori. Il est aussi très simple de demander le temps qu’il fait ou de connaître un horaire de train.


Les limites du langage

Les choses se compliquent en revanche lorsqu’il s’agit de consulter son compte en banque ou de faire un achat en ligne. "Ceux qui ont tenté de remplacer l’interface visuelle par l’interface vocale peuvent constater que cela fonctionne mal, analyse Olivier Sauvage. Auchan qui voulait permettre de faire ses courses par commande vocale a renoncé. Par contre, McDonald's vient d’acquérir Apprente et veut exploiter la technologie pour prendre les commandes au drive à la place des employés." Bref, tant que le contexte est restreint, la commande vocale fonctionne très bien.

Mais la technologie évolue. "Il est facile de supposer qu’elle parle mieux français mais la commande vocale restant très limitée et les constructeurs ont amélioré l’outil en intégrant des écrans", poursuit Olivier Sauvage. Aujourd’hui, à l’échelle mondiale, l’enceinte intelligente est un succès. "En Chine ou en Inde, 80% des internautes sont équipés, contre 25% aux USA", constate Antoine Crehalet, CEO d'ADN.AI. En France, difficile à dire puisque Google et Amazon ne communiquent pas. "Selon l’étude Hadopi/CSA publiée en juin 2019, en 2 ans, 11% des Français sont équipés. C’est assez proche du taux de pénétration de l’internet mobile à l’époque : 13% en 2010 (CREDOC). Le premier iPhone date de fin 2007 et la 4G de fin 2012. Pour moi, c’est une véritable révolution", estime Antoine Crehalet.

Selon Canalys, le nombre de devices devrait atteindre les 208 M à la fin de l’année (versus 144 M fin 2018). C’est sans compter sur les FAI dont les box nouvelle génération embarquent Alexa. Quant aux écrans intelligents, ils devraient supplanter les tablettes d’ici à 2021.


Le succès de l'assistant vocal

85% des Français ont entendu parler des enceintes intelligentes mais seulement 10% des 15 ans et plus en ont déjà utilisé une, selon l’étude Hadopi/CSA. En revanche, les assistants vocaux ont plus de succès puisque 46% des Français en ont déjà utilisé un, que ce soit depuis un smartphone, un ordinateur, une tablette, une enceinte connectée. "Ce n’est pas fini, selon Antoine Crehalet, car s’il y a un endroit où l’assistant vocal va se démocratiser très rapidement, c’est dans la voiture. D’ailleurs, tous les constructeurs intègrent désormais les interfaces de Google ou d’Amazon."

"On prononce 210 mots par minute. Un bon dactylo en tape 70." (Antoine Crehalet)

Trois questions à... Olivier Sauvage

LLPR - Comment expliquez-vous le succès de la radio sur les enceintes intelligentes ?
OS - La simplicité d’usage et la liberté d’écoute. En mai 2019, la radio est le 4e usage et 13% des utilisateurs s’en servent plusieurs fois par jour. Écouter les infos, des podcasts ou de la musique est aussi un usage courant.


LLPR - Une radio a-t-elle intérêt à créer sa propre skill pour être "visible" ?
OS - Je le déconseillerais, parce qu’il faut avoir une sacrée notoriété. Je recommanderais plutôt aux radios de se battre pour gagner en visibilité sur les portails. Il est très difficile de faire remonter sa skill dans un store, surtout à la voix.


LLPR - On en revient aux agrégateurs ?
OS - Les gens n’utilisent que quelques applis sur leur smartphone. Les radios doivent se placer en tête dans les agrégateurs. Sauf celles qui ont une grande notoriété et qui offrent des services additionnels.

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